Continuation d'un petit bulletin de news sur la e-formation que je destine principalement à mes correspondants des Ministères de l’Égalité des territoires et du Logement (METL), et de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie (MEDDE) - [Firefox recommandé] - Au ralenti à compter de mai 2012 (je suis en retraite)
Pierre Chapignac, consultant associé chez Rivière Consulting, suit chaque jour l'ensemble des articles publiés par l'équipe rédactionnelle de L'Atelier BNPParisbas ("L'Atelier veille pour vous !").
Tous les mois, ce chroniqueur revient, dans le MétAtelier, sur les grandes tendances que ces écrits sous-tendent - parfois à leur insu - , et les analyse.
Pour octobre, Pierre a détecté deux tendances de fond, dont une concerne directement la e-formation : le bouleversement de l'éducation et la formation par le jeu.
"Les organisateurs d'Ilearning Forum 2009 ont le plaisir d'inviter
les décideurs politiques,
les responsables des ressources humaines,
les professionnels de l'apprentissage,
les chercheurs
et les fournisseurs de solutions et de technologies
à participer au 4ième salon et conférence iLearning Forum.
Bâti sur le succès l'elearn Expo, ce sera la 8ième année que les professionnels de France, d'Europe et du monde entier se rassemblent à Paris pour explorer les meilleures pratiques dans l'usage des technologies de l'apprentissage. Le thème d’iLearning Forum 2009 est : «Apprentissage intégré: convier les technologies au service de l'apprentissage individuel et organisationnel »."
Gilbert Touzot (UNIT) et Abdelfdil Bennani (Coordinateur du Campus Virtuel Marocain - CVM) ont lancé l'idée : montrer qu'avec une approche "ORI-OAI" on peut arriver à un "Espace Numérique Ouvert" susceptible de rendre vraiment visibles les résultats de nombreux programmes TICE soutenus depuis des années par l'AUF, l'Unesco, la Commission Européenne, ...
J'attends les comptes-rendus de ce comité de pilotage pour en dire plus.
J'ai échangé avec madame Bouchra Berrada (CVM) pour avoir sa vision sur les projets soutenus par Coselearn : j'ai vu qu'elle les connaissait bien, et j'ai aussi trouvé une praticienne tout-à-fait enthousiasmée par Scenari et ses modèles Opale, OpaleSupet Scenari-Sup.
J'ai aussi appris qu'UNIT arrive au moment de la signature d'une convention franco-jordanienne (qui concerne aussi l'Université Médicale Virtuelle Francophone [UMVF], France-Telecom, ...), pour laquelle Guy Marmet a été cheville ouvrière (voir son article page 7 de la lettre d'UNIT n°13 de juin 2008 : il tient à ce que les référents jordaniens puissent réintégrer les contenus fournis par UNIT dans des dispositifs pédagogiques propres à la pratique jordanienne. En retour, des contenus UNIT seront traduits en arabe et en anglais.
Avec les interventions de représentants : de l’Université LAVAL (Québec), de plusieurs universités françaises, de la Caisse des dépôts et consignations, du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, de l’AMUE, de l’Association Nationale des Étudiants en Médecine de France…
l'équipe CCMP : José Martin-Juarrero, responsable de la CCMP, et Yasmina Jankovic,
et Mathieu Vermeulen (Ecole des Mines de Douai).
La CCMP est depuis 1971 un éditeur de niveau mondial en édition de cas pédagogiques pour le management. Il a repris les activités de cas du Centre de Préparation aux Affaires (créé en 1930) devenu l'Executive MBA d'HEC. Le responsable de la CCMP, José Martin-Juarrero, est un spécialiste passionnant de la méthode des cas en formation y compris de son utilisation en environnement e-formation.
La méthode des cas est une méthode active dont les conditions de conception et d'utilisation sont très précises. Elle promeut la discussion et l'exigence d'argumentation (j'ai révisé mes connaissances en venant à cette réunion, en relisant"La méthode des cas", collection "La formation permanente en sciences humaines - séminaires de Roger Muchielli", qui est dans ma bibliothèque perso depuis 35 ans ...).
Mathieu Vermeulen est responsable du pôle TICE de l'Ecole des Mines de Douai, et du projet "EPI : Evolution Personnelle et Insertion Professionnelle", (dont je suis évaluateur au sein d'UNIT). EPI produit et diffuse des "Cas de situations à problème dans l'entrée dans la vie professionnelle".Comment les enseignants utilisent-ils ces cas EPI ? On le voit dansun article sur une utilisation d'EPI à PolyTech Orléans par Jean-Jacques Yvernault , qui est un des porteurs du projet et qui connait très bien les cas de la CCMP..
Les deux projets ont développé des méthodes qu'ils ont veillé à traduire dans des modèles Scenariqui guident les auteurs des cas dans la rédaction de ressources en lignes structurées.
José Martin explique très bien comment il a travaillé avec l'UTT/Scenari pour mettre au point l'outil qui permet aux auteurs des cas de produire :
des ressources en cohérence avec la méthode M.A.Ï.HEU.T.I.C.,
et des pages web respectant des règles de psychologie cognitive et reconstituant les liens pédagogiques du présentiel (ex : vidéo où l'enseignant se présente, pour recréer le contact et l'affect lié à la présence).
Sur ce point, Mathieu Vermeulen explique que le projet EPI s'appuie sur des experts en interfaces pour la formation (EIAH : environnements informatiques pour l'apprentissage humain) de Lille 1 : Frédéric Hoogstoel(avec qui j'ai discuté pendant TICE 2008 à propos de son papier de retour d'expérience sur Moodle dont j'avais été lecteur-sélectionneur), de l'Equipe NOCE. Profitez-en pour prendre connaissance des travaux de cette équipe, et de ceux du laboratoire Trigone.
La discussion a porté en partie sur les questions d'économie de la formation : avec quel moteur économique alimenter et entretenir une banque de cas. La CCMP penche pour que ce soit une activité rémunérée, liée au droit d'auteur et à la propriété intellectuelle. EPI traite les questions de droit d'auteur avec la licence Creative Commons, mais aura à se poser la question d'un organisme support du portail EPI
[par ailleurs, on peut voir sur une autre partie du site de la CCIP un échantillon de module de formation bien réalisé, sur "le marketing des services" (sans rapport avec la méthode des cas). Mais la Banque des Ressources Pédagogiques Numérisées où il sert d'exemple semble être un projet d'ensemble qui n'a pas abouti : retour d'expérience à suivre]
José Martin-Juarrero donne comme exemple les réalisations, par la CCMP, de cas pour le programme de formation accompagnant la réforme des hôpitaux.
Pour la CCMP, il est fondamental de respecter les bases de la méthode des cas pour garantir que les apprenants acquerront des connaissances en management validées par des références théoriques solides de la recherche académique. Pour le cas en question par exemple : "La thématique managériale du cas est une illustration de la théorie comportementale de la décision appliquée au management de situations professionnelles complexes. Il convient d’envisager cette intégration comme un problème classique de management rencontré dans les entreprises lorsque celles-ci absorbent une autre entité, soit à l’intérieur d’un groupe, soit lors d’un rachat."
C'est ainsi qu'il faut former les "managers du futur", qui sauront se mettre à la place de l'autre pour argumenter de façon rationnelle, y compris en prenant en compte des différences interculturelles, car ils auront expérimenté la progression d'échanges entre cultures dans les dispositifs d'études de cas.
En accès libre via le site www.creer-hopitaux.fr,des modules de formation en ligne sont proposés à toutes celles et tous ceux qui souhaitent approfondir leurs connaissances sur les réformes. Chaque module indépendant de 15 à 20 minutes maximum propose une approche interactive des enjeux opérationnels et techniques de changement liés à la mise en oeuvre des réformes.
... sur des thèmes pouvant intéresser beaucoup de managers publics :
Management de crise
Mutualisation des pôles
Transferts d’activités
Conduire le changement
Analyse systémique
(Les dossiers de ces cas sont consultables dans leur intégralité, mais leur efficacité pédagogiques n'est assurée que si leur mise en œuvre respecte les indications de leurs fiches pédagogiques)
J’ai vu sur Scribd (question "elearning" et langue : français) une présentation que j’ai trouvée intéressante et relativement complète pour comparer deux plateformes (en milieu universitaire : Université Française d’Egypte ; auteurs : Dina El Kassas & Anne-Charlotte Chaput).
Les auteurs, non spécialisées en technologies de l'information pour l'enseignement, ont cherché à montrer à des décideurs les fonctionnalités propres aux plateformes de formation (Learning Management Systems : LMS) : à parcourir en détail pour toucher du doigt ce que font les LMS.
diapo 2 à 39 - Les plateformes FOAD : "ATutor et Moodle deux plateformes de e-Formation - Présentation comparative d’un LMS et d’un LCMS à code ouvert"
Je recommande au lecteur de ces lignes, s'il est prêt à en prendre plein la vue, de commencer dès maintenant une visite attentive du site de OpenLearn, avec
Les cours sont des pages web structurées, dans lesquelles sont également proposées des formats alternatifs pour exporter les mêmes contenus vers des environnements différents :
Les réseaux sociaux dans l'apprentissage et l'enseignement dans le supérieur, vous connaissez ? Peut-être pas ! Voici deux occasions de vous faire une idée plus précise :
Plus de la moitié des nouveaux élèves de l'université de Leicester a utilisé Facebook pour se faire des contacts avant la rentrée. Les enseignants parient aussi sur les vertus pédagogiques de ces réseaux.
(pendant le séminaire de l'AMUE, hier également : "TICE et e-pédagogie - La nouvelle frontière de l'enseignement supérieur : moderniser l'enseignement ou enseigner autrement ?", dontles images sont déjà sur Canal-U.)
Ce séminaire est réuni à l'occasion de la sortie de l'ouvrage publié par l'AMUE "e-pédagogie à l'université : moderniser l'enseignement ou enseigner autrement ? ". Les articles de Sophie Pene sur le sujet y sont fléchés par des liens : Les universités SONT des réseaux sociaux !
Voir les pages sur le site de l'université de Leicester :
Si Facebook ne sert plus exclusivement à faciliter la mise en relation des étudiants de Harvard, c'est encore la meilleure manière pour les nouveaux entrants dans la plupart des universités de préparer leur rentrée. Tel est le principal enseignement d'une étude menée par des chercheurs de l'université de Leicester et intitulée "The Facebook Project".
Ces derniers se sont penchés sur l'utilisation par les étudiants en première année du réseau éponyme à des fins d'intégration. Leurs résultats sont sans appel : plus de la moitié de ces élèves se sont inscrits sur le groupe Facebook de l'université avant même d'avoir fait leur rentrée scolaire pour s'y faire des amis. Selon Jane Wellens, l'une des responsables du projet, "il est clair que Facebook est un liant hors pair pour permettre aux élèves de s'habituer à une nouvelle vie académique. Il s'annonce également comme un bon support pour améliorer la qualité de l'enseignement."
Améliorer l'accueil des élèves
Un tiers des personnes s'est en effet montré favorable à l'idée d'utiliser le réseau social pour parler régulièrement de son travail universitaire avec ses pairs. Près de la moitié des nouveaux étudiants désapprouve toutefois l'idée de pouvoir être contacté sur Facebook par ses professeurs et ses tuteurs.
Autrement dit, si les universités veulent se servir des réseaux sociaux pour communiquer elles-mêmes avec leurs élèves à des fins pédagogiques ou administratives, elles doivent rester prudentes. "Les jeunes se servent principalement de Facebook comme d'un outil de sociabilisation et la plupart d'entre eux veut conserver ce côté fun et informel. Ils craignent le mélange des genres entre vie affective et enseignement".
Sociabilité vs enseignement
Les professeurs ne doivent donc pas espérer transformer trop radicalement les réseaux sociaux grand public. C'est sans doute la raison pour laquelle l'université de Leicester a ouvert sa propre plate-forme communautaire. StartingUni est, comme son nom l'indique, un autre outil collaboratif d'intégration, avec podcasts, forums etc. Ce site pourrait par la suite servir de support à des enseignements en ligne. Les élèves sont prévenus dès qu'ils s'y inscrivent qu'il s'agit bien d'une plate-forme universitaire.
Pour le moment, c'est malgré tout Facebook qui garde les faveurs des élèves : la quasi-totalité des étudiants non encore inscrits avant la rentrée sont devenus membres du réseau sitôt celle-ci effectuée, que ce soit des anciens et nouveaux étudiants ou des membres du personnel de l'université.
La première application montrée estLa conférence Web au service de l'e-learning,avec une présentation rapide de Acrobat Connect Professional (anciennement Macromedia Breeze), qui est la solution de conférence Web d'Adobe. Adobe Acrobat Connect Pro dispose d'un module natif d'e-learning et de création de classes virtuelles interactives.
Ma science sur le sujet des classes virtuelles est toute récente. Je n'avais pas rencontré le sujet directement depuis le début de ce blog, mais il s'est imposé plusieurs fois depuis un mois(il doit donc figurer sur ce blog !) :
j'ai utilisé l'exemple de l'administration US des Routes (notre homologue aux US, le Federal HighWays Administration : FHWA) pour commencer, ; le 15 octobre, à initier le club des directeursde centres de formation du ministère sur la e-formation.
ola formation par Conférence Web synchrone depuis le poste de travail (WCT) = c'est cela la classe virtuelle,
ola formation par module de e-formation asynchrone (WBT),
ola téléformation avec vidéo en salle de téléconférence (VTC),
ola téléformation (audio).
Ce module montre justement comment le FHWA aide les responsables de projets formation en ligne à s’orienter dans le choix de solutions en technologies éducatives.
Je le trouve particulièrement astucieux :
oil distingue quatre grands cas, pour fixer les idées, mais les grands critères de choix sont énoncés d’une manière nuancée,
oil est en lui-même un exemple de grain de formation où on découvre l'outil Adobe ConnectPro (utilisé ici pour un module asynchrone) et où on comprend le parcours à faire pour concevoir un tel module: une fois que le message est défini, ce grain peut être fait assez vite
J’ai expérimenté la plateforme de Classe Virtuelle Saba-Centra sur laquelle j’ai été invité par Jean-Michel Tanguy (qui vient du Schapi rejoindre la direction de la Recherche et de l’Innovation du Commissariat général au Développement Durable). Une première réunion de la classe a eu lieu le 17 septembre matin. L’école nationale de la Météo à MétéoFrance (Laurent Borel) utilise cette solution Saba-Centra pour faire des classes virtuelles. Pour découvrir cette solution, aller sur le didacticiel pour voir de quoi il s’agit : la plateforme permet de faire des classes virtuelles, des e-réunions.
Cette expérimentation a surtout mis en évidence des problèmes d'infrastructure, d'équipement, de bande passante et de gestion des règles de sécurité pour pouvoir participer à une classe virtuelle depuis le site de La Défense du ministère (pas de micro ni de web cam sur les postes, par exemple).
Il y avait déjà beaucoup de raisons d'installer largement des technologies vidéo dans le ministèrepour multiplier les réunions à distance (il y a déjà bien sûr quelques salles de vidéoconférence) , mais cela ne s'est pas fait jusqu'à présent : la politique de e-formation, en prévoyant qu'elle recourra massivement à des modules intégrant des éléments de vidéo et à des classes virutelles, sera-t'elle la nouvelle occasion à ne pas manquer pour généraliser les technologies de conférence web ?
Il y aura des témoignages d'entreprises (j'avais diffusé les informations sur TICE 2008 vers quelques responsables de e-formation en entreprise) , dont je retrouve certains dans le programme :
Le 7 octobre, j'ai participé à une présentation de l'expérience de l'Ecole Nationale des Douanes, par le responsable de la cellule e-formation et chef de projet pédagogique Jean-Christophe Amoretti. La matinée était soutenue
par Syfadis (éditeur de la plateforme choisie par l'Ecole et plus largement par le ministère des Finances)
et par U&I Learning (éditeur de la solution "Atelier e-learning" pour soutenir la conception des scenarios et des storyboards, et industrialiser la production des contenus: présentation de Philippe Delanghe.
Voir sur ce même sujet l'article de Nicolas Deguerry sur les Actualités de la FOAD de Centre-Inffo : "Pourquoi déployer un dispositif de e-formation ? L’exemple des douanes", (dans Inffo Flash n° 733, 1er au 15 novembre 2008, dossier "E-learning : la mixité et l’ingénierie au pouvoir") J'ai particulièrement retenu :
l'impulsion donnée par l'Organisation Mondiale des Douanes, puis en 2005-2006 par l'Union Européenne : il y a une convention Douanes 2013, avec un article qui rend la e-formation obligatoire. La Commission Européenne a mis en placeune cellule e-learning qui produit des modules (avec U&I et l'Atelier e-learning comme prestataire pour la mediatisation)
l'organisation de la cellule, avec cinq personnes : chef de projet pédagogique, développeur, infographiste, administrateur de plateforme, consultants temporaires. Après une première expérience externalisée, la décision a été prise de développer les ressources de e-formation en interne ;
l'organisation de chacun des projets, avec le chef de projet pédagogique, un ou plusieurs enseignants, un(s) référent contenu (expert direction centrale), un expert d'un service oéprationnel, un informaticien du domaine s'il y a lieu. Insistance très forte sur les parties amont de préparation du story-board, qui débouche sur une médiatisation plus efficace.
J'ai beaucoup apprécié la démonstration de l' "Atelier e-learning", car je n'avais encore eu l'occasion de voir fonctionner ce genre d'outil. Or j'avais bien installé successivement son mon poste les "indispensables Education" de la suite MS Office, avec leur Scorm Toolkit, puis LCDS gratuit de Microsoft mais je me manquais vraiment d'idée pour voir comment on s'en sert. J'ai pu faire le lien avec l'Atelier : j'ai perçu le travail précis à faire par les formateurs pour mettre au point le déroulement exact des activités qui auront lieu à chaque écran du module, aidés dans l'atelier par la possibilité de modifier très facilement les paramètres de médiatisation.
Enfin, la présentation de la plateforme donne l'occasion
d'évoquer de manière claire les normes AICC-Scorm qui assurent l'interopérabilité des modules et des plateformes,
de montrer l'évolution des plateformes vers des fonctions plus globales : gestion de référentiels d'emploi et de compétences à l'amont pour construire une individualisation des parcours,intégration au système d'information RH-formation, ...
NB : dans ces séances de présentation de cas, on n'évoque que peu les bases plus théoriques sur lesquelles on s'appuie en réalité pour concevoir ces projets : psychologie cognitive, interfaces homme-machine, approche socio-constructiviste de la formation, etc ... .Il faut saisir au vol les informations correspondantes :
Dans un projet sous-traité, le chef de projet est titulaire d'un master multimedia éducatif. et mobilise des spécialistes en pédagogie, en graphisme, en multimédia, en informatique, en ingénierie éducative, en gestion de projet, etc ...
Pour les projets développés en interne par des utilisateurs de l'Atelier e-learning, U&I forme quelques concepteurs pédagogiques : après 2 jours de formation et quinze jours de prise en main, l'équipe peut commencer à utiliser les principales fonctions de l'Atelier
Il serait pourtant important de pouvoir faire toucher du doigt ces dimensions à tous ceux qui vont être parties prenantes de politiques de e-formation.
Il y avait hier la journée Formation continue de la CCIP, à la Bourse de Commerce de Paris
Sur le stand de la Centrale de Cas et de Médias Pédagogiques (service de la CCIP éditeur-distributeur de cas et de supports de formation pour le management et les sciences de gestion), j’ai échangé avec Suzanne Harmel et Yasmina Jankovic. L’expertise de CCMP porte spécifiquement sur la méthode des cas : elle a développé une méthode : « M.A.Ï.HEU.T.I.C. » d'accompagnement des enseignants pour la production de leurs études de cas et de leurs contenus de formation.
L'un des cas touche directement ce ministère (et m'a concerné lorsque j'étais DDE-adjoint dans les Yvelines) : le cas La Francilienne - Programme de formation à la concertation dans le domaine des grands projets de transport.
Ce programme a été co-financé par le MediaLab du Groupe Essec et le Centre de Recherche de l’Essec, ainsi que par le Programme de Recherche et d’innovation sur les Transports Terrestres, le PREDIT (subventionné lui-même par les Ministères de la Recherche, des Transports, de l’Environnement et de l’Industrie , par l’ADEME et l’ANVAR) dans le cadre du Programme mobilisateur Evaluation-Décision. Il est soutenu par Iréné et par l’IVTI.
Voyant que CCMP travaille avec 17 écoles d'ingénieurs, j’'ai évoqué le projet "EPI" (Evolution Personnelle et Insertion Professionnelle), soutenu par UNIT. Il s’agit de ressources créées à partir de cas "retours de stage", développées par un groupe d’écoles d'ingénieurs.
Le projet EPI a été présenté dans les appels à propositions UNIT 2007 et 2008 et il reçoit un financement partiel d'UNIT . Les ressources produites sont mutualisées et libres d'accès.
Mes échanges d’hier portaient sur les points suivants
y aurait-il des recoupements possibles entre les approches EPI et CCMP ?
quels conseils donner aux producteurs de cas EPI, à partir de M.A.Ï.HEU.T.I.C., pour tirer le meilleur parti de la méthode des cas ?
En approfondissant le sujet ce matin, j’ai trouvé d’autres rapprochements à explorer. En effet, il s’avère que CCMP a porté M.A.Ï.HEU.T.I.C. sur la chaîne éditorialeScenari(dont je parle souvent dans ce blog), en faisant développer le modèle XML correspondant. Voir
Le document de candidature du projet EPI 2008 se réfère lui aussi à un modèle Scenari développé pour EPI :
au delà de transfert à partir de la méthode M.A.Ï.HEU.T.I.C., le rapprochement entre les deux modèles Scenari pourrait donc éventuellement être fructueux.