vendredi 30 octobre 2009

Comment j'ai gagné (et comment je mutualise) un cours gratuit sur "L'indexation des ressources pédagogiques pour les nuls"

Je retranscris des échanges sur le sujet de l' "indexation des ressources pédagogiques", que vous avez déjà rencontré dans ce blog (et qui vous paraît peut-être encore obscur ?).

Indexer, c'est rajouter des informations sur un document (des sortes d'étiquettes) pour qu'on le retrouve plus facilement après qu'on l'a versé dans une banque de données où il se retrouve avec des milliers d'autres documents. Dans la gestion de la base de données, ce sont ces informations qui permettront de "pointer" vers le document lui-même (d'où le terme "index", comme le doigt avec lequel on pointe). Ces étiquettes sont dans un format convenu (standardisé) : on dira que l'information est "structurée". Les informations qu'on y fait figurer sont appelées "métadonnées" (ce sont "des informations sur l'information" contenue dans le document lui-même, d'où le préfixe "méta"). Le format de l'étiquette est donc un "modèle de métadonnées".

Cette activité d'indexation est l'une des missions essentielles confiées aux professionnels de l'information-documentation.

Pour les ressources pédagogiques, le modèle de métadonnées est en principe le LOM ("Learning Object Model"), modèle mondial développé spécifiquement à cet effet, et décliné localement.

Mais cela ne me dit pas
  • avec quels outils se fait le nécessaire travail d'indexation (à quoi ressemble un "éditeur de métadonnées" ?),
  • quelles compétences cela demande,
  • le temps que cela prend, etc ...

et je n'osais pas trop le demander aux documentalistes (qui, de leur côté, n'ont pas l'impression que cela va intéresser leurs partenaires).

Or ce sujet doit pouvoir être compris par les commanditaires d'une politique de e-formation, qui doivent en savoir un minimum sur les conditions d'existence d'un entrepôt de ressources pédagogiques pour pouvoir intégrer ces aspects dans leur projet d'ensemble.

J'ai donc saisi l'occasion d'une news canadienne montrant un "éditeur du LOM" (LomPad) pour me manifester.

Je vous livre les échanges, car je les ai trouvé éclairants sur le fond, et probants quant à l'intérêt d'un "apprentissage collaboratif tutoré" : les experts, en répondant de manière ciblée à mes questions, ont satisfait ma demande de connaissances ... d'une manière "prête à vulgariser", puisque cela fait un article tout prêt pour ce blog (j'ai rajouté quelques liens) !.

C'est aussi une occasion pour vous de jeter un œil sur l'outil de référencement ORI-OAI, qui permet de construire les entrepôts de ressources sous forme de "réseaux de portails" :
  • chaque ressource peut ainsi rester au plus proche de son producteur, au sein de son établissement ;
  • l'utilisateur final interroge simplement l'ensemble de ces portails en réseau, sans avoir besoin de savoir a priori dans lequel se trouvent les ressources qu'il cherche



mon envoi le 20 octobre au premier cercle d'UNIT

Bonjour,

voici un lien vers "un éditeur de métadonnées du LOM".

Vous savez peut-être tous comment les services documentaires d'y prennent pour indexer les documents en respectant des modèles de métadonnées ?. Pour ma part, cela m'a intéressé de tomber sur cet outil qui peut servir d'une part aux services qui indexent (encore qu'ils ont peut-être déjà leurs propres outils ?) d'autre part à ceux qui (comme moi) se demandent comment se passe concrètement l'indexation.

François Godlewski



Réponse de Vincent Bonamy ( Vincent.Bonamy@insa-rouen.fr ) le 21 octobre matin

Bonjour,

Je me dois de vous donner quelques informations (au moins succintes) sur ORI-OAI autour de cela (notamment sur celui installé sur UNIT spécifiquement).

Dans ORI-OAI, nous avons parmi nos différents applicatifs un éditeur de métadonnées en ligne (celui-ci est disponible gratuitement librement à tous, bâti en OpenSource sur des composants OpenSource comme l'ensemble de l'applicatif ORI-OAI).

Pour UNIT, il se trouve à cette adresse : http://www.unit.eu/ori-oai-md-editor/

La technologie que nous utilisons (XForms + Orbeon Forms) nous permet de développer à moindre coût (puis d'adapter) des éditeurs AJAX à nos différents besoins.

Aussi nous avons des éditeurs répondant

  • au standard qu'est le LOM,
  • mais aussi à la norme qu'est le LOMFR
  • et aux recommandations que sont le SupLOMFR.


Nous avons par exemple réalisé des éditeurs pour TEF (le format des thèses poussé par l'ABES) également récemment.

Pour le processus de l'indexation en lui-même, ORI-OAI nous permet de réaliser cela au travers d'un workflow relativement simple faisant intervenir notre chef de projet indexation, Sylvain Duranton.

Point d'entrée ici : http://www.unit.eu/ori-oai-workflow-spring/

Un certain nombre de présentations sont faites régulièrement autour d'ORI-OAI (dans lesquelles il est régulièrement et largement question d'UNIT évidemment).

Tout dernièrement, nous avons réalisé avec Sylvain Duranton un article sur ORI-OAI dans la lettre UNIT ( http://www.unit.eu/public/lettres/lettre_unit_18 ).

Pas plus tard qu'hier, la journée ORI-OAI-Day s'est tenue à Paris.

La journée a été filmée et devrait être disponible bientôt en ligne.

Vous pouvez trouver plein d'autres infos autour d'ORI-OAI (le logiciel ET sa communauté, son projet) sur le site web

Nous tentons également au travers de ces présentations de faire connaitre notre éditeur qui fait partie de nos modules les plus séduisants, aussi bien pour les utilisateurs, que les fonctionnels experts du domaine et techniciens (d'autant que celui-ci peut s'utiliser indépendamment du reste des modules ORI-OAI).

Une présentation sur le site lomfr de notre éditeur utilisé dans ORI-OAI.

Bien Cordialement,

Vincent Bonamy.



Complément de Sylvain Duranton ( sylvain.duranton@unit.eu ) le 21 octobre après-midi

Bonjour,

J'ajouterai, par rapport aux informations données par Vincent, que vous pouvez tout à fait essayer de référencer une ressource dans l'éditeur ORI-OAI d'UNIT.

Dans la vue Site Institutionnel du portail UNIT, il vous suffit

  • de choisir "Référencer une ressource" ;
  • et de vous authentifier (mêmes identifiants que la partie réservée du Site Institutionnel) ;
  • en choisissant "Ressource pédagogique", vous avez accès au formulaire SupLOMFR Auteur (fiche métadonnées amoindrie) visant à initier un référencement ;
  • vous pouvez par la suite accéder à la fiche SupLOMFR complète et visualiser l'ensemble des informations demandées.


Pour répondre à votre seconde question, je dirais qu'indexer depuis une interface graphique rend la démarche assez intuitive néanmoins ça ne peut pas répondre à tous les besoins. Il est par exemple souvent nécessaire de réintervenir sur des lots de fiches pour des modifications en bloc : un outil type éditeur XML est alors bien plus utile.

J'ai jeté un coup d'oeil à l'éditeur LomPad que vous mentionnez, il est bien évidemment très proche de l'éditeur ORI puisque le format SupLOMFR est une émanation du LOM pour l'Enseignement Supérieur. Je crois d'ailleurs avoir vu quelque part que les équipes d'ORI-OAI sont en contact avec les équipes canadiennes qui font cet outil (Université de Québec - Paloma ?)

Bien cordialement

Sylvain Duranton



Ma réponse finale du 21 octobre


Merci à tous les deux pour ces explications.

Bien que j'ai eu l'occasion d'acquérir une petite culture documentaire en travaillant directement avec des producteurs de bases de données documentaires sur des sujets de politique d'information scientifique et technique, je me suis toujours demandé quels étaient les outils d'indexation, "sans oser le demander". Je fais semblant de comprendre, dans les réunions où on parle de cela, alors que je suis moi-même promoteur de l'idée d'une base de ressources pédagogiques dans mon ministère

Les documentalistes font un métier absolument essentiel et pourtant mal connu (et ce ne sont pas des foudres en matière de communication).

J'en tire l'idée qu'un peu de communication externe de vulgarisation vers des cibles pas trop au courant pourrait avoir son utilité, y compris pour monter des aspects pratico-pratiques qui peuvent servir à faire comprendre pas mal de choses.

Bien cordialement,

François Godlewski


Pas d'environnement ou d'aménagement durables (ni bien sûr d'ingénierie) sans Technologies pour la connaissance

Voir dans ce blog l'article du 6 avril 2008 : Les métiers de l'environnement et de l'aménagement durable ont leur C2i .

Tous les établissements d'enseignement supérieur sont invités à proposer à leurs étudiants les moyens d'obtenir un Certificat informatique et internet. Les C2i sont institués dans le but de développer, de renforcer et de valider des compétences la maîtrise des technologies de l’information et de la communication. Le niveau 2 est adapté aux orientations professionnelles.

Mon ministère est directement concerné par au moins deux de ces C2i :
et, de manière moins spécifique, par
Après une période de test, ces C2i niveau 2 débouchent sur des référentiels, et sur des campagnes de lancement.

Métiers de l'ingénieur

J'ai participé le 24 septembre dernier au séminaire des correspondants et des experts C2i2mi, dont vous pouvez consulter les Actes (powerpoints) , suivant les cinq domaines de compétences du référentiel :

J'y suis intervenu pour demander
  • qu'on y mette plus de "gestion de la connaissance", comme je le redis dans mon précédent article,
  • que le sujet de la "maquette numérique" soit intégré dans les référentiels C2i2mi des formations d'ingénieurs BTP et d'architectes.

Métiers de l'environnement et de l'aménagement durables

Vient de paraître (27 octobre) : la brochure "C2i2mead" Métiers de l'environnement et de l'aménagement durables.

Le Séminaire C2i2 MEAD se tient à l'université du Mans les 9 et 10 novembre 2009.


Pour moi, ces référentiels sont importants à connaitre par les employeurs :
  • ils en sauront plus sur les compétences TIC des jeunes diplômés qu'ils recrutent (l'image du "digital native" méritant d'être affinée !), et pourront les employer avec plus de pertinence
  • et ils pourront en tirer parti pour définir des référentiels interne de compétence et des programmes de formation continue pour la mise à niveau des personnels en place

Une e-formation autoréférente, au carrefour de la gestion de la connaissance, de la documentation ... et la e-formation

Autre information précieuse diffusée par Stéphane Crozat, qui me donne une nouvelle occasion de faire de la promotion pour les professionnels de l'information et de la documentation.

Je le fais d'autant plus volontiers

  • qu'ils ne le font pas assez eux-mêmes (ce ne sont pas de grands communicants, voilà une faille dans leur formation),
  • et qu'on ne pense pas assez à eux lorsqu'il s'agit de construire des bases de ressources pédagogiques.
Master professionnel de Gestion de l’information et de la connaissance

En consultant la plaquette détaillée, je suis emballé de voir - une fois n'est pas coutume - une prise en compte de la forte convergence de ces approches "gestion de la connaissance" et "documentation" avec celles de la e-formation (tout cela étant inclus dans mon fond de commerce personnel "technologies pour la connaissance"). Deux des modules portent sur
  • "création de contenus pédagogiques et e-learning",
  • et "gestion de contenus pédagogiques et e-learning".


Le master professionnel "Documenta" est une offre pédagogique sur la gestion de l'information et de la connaissance, de l'université de Montpellier 3, en double diplôme (avec des universités sud-américaines) et en e-learning (enseignement à distance).

Le master est construit à partir d’un modèle pragmatique "savoir et faire". Tous les modules comportent des concepts théoriques liés à la gestion de l’information, associés à des outils utilisés dans la pratique (pour la plupart des logiciels Open Source).

Je recopie ci-dessous les objectifs dans leur intégralité, tant j'estime que chacun de ces lignes doivent faire partie du bagage numérique de tout un chacun (je souligne ce point dans le partie "littéracie informationnelle", planches 26 à 29 de ma présentation à CFM'09). Les Certificats Informatique et Internet de niveau 2 devraient eux aussi tous comporter une sensibilisation sur chacun de ces points :
  • Développer des outils de gestion et de type professionnel dans le secteur des Sciences et Technologies des Informations, associés aux concepts, complexités, fragilités et politiques de gestion des informations et de la connaissance numérique.
  • Connaître et appliquer des concepts théoriques et pratiques qui forment le socle pour une réflexion sur la Société de l’Information et mesurer leur impact dans le traitement des informations.
  • Interpréter et prévoir les besoins de l'utilisateur et contrôler le flux des informations en reliant qualité et quantité, en médiatisant la relation intellectuelle et en appliquant toutes les normes et les standards internationaux.
  • Utiliser des outils technologiques pour le développement et la création de produits et de services d'informations on-line.
  • Produire la documentation et réaliser la gestion électronique des documents (GED) afin de capitaliser les connaissances de l’entreprise, institution ou groupe de recherche.
  • Connaître des aspects techniques des bases de données et des sites WEB pour la diffusion d’information.
  • Développer, implanter et maintenir le système de « gestion de la connaissance ».
  • Connaître les procédures administratives et juridiques des systèmes d'informations : propriété intellectuelle et protection des données.
  • Appliquer les normes spécifiques internationales : ISO, DUBLIN, SCORM, LOM, XML , EAD.
Le dispositif de formation à distance repose sur Scenari pour la production des cours et sur Dokéos pour leur distribution. 25 modules ont été produits avec Scenari correspondant environ à 3000 pages.

Vous pouvez faire une visite partielle pour avoir un aperçu du dispositif : (invite, invite). En tant qu'invité, vous aurez
qui font partie des enseignements en "management des ressources numériques" de la licence professionnelle ""Ressources documentaires et Bases de données"
Scenari est également enseigné dans le cadre du master (prochaine session les 17 et 18 décembre 2009).

Contacts : Audilio Gonzales audilio.gonzales@univ-montp3.fr

Quand je vois le mot "Archives", je sors mes modules de e-formation

Vous pensiez n'avoir rien à voir avec l'activité d'archivage ? le mot "Archives" lui-même vous fait fuir ? Cette page est faite pour vous.

Stéphane Crozat (Scenari) y fait la promotion d'une belle réalisation de cours en ligne dans ce domaine.

Le Portail International Archivistique Francophone (PIAF) sort dans sa version 2.0. Ce portail est un carrefour de formation et d'échanges au service de tous les archivistes de la Francophonie.

L'ensemble des cours en e-formation du volet "Se Former" ont été réalisés avec Scenari, sur un modèle dérivé d'OpaleSup : 14 modules, 3000 écrans, 30 auteurs, 230 exercices interactifs de 9 types.

Les contenus, cours et exercices interactifs, sont disponibles librement sous licence Creative Commons.

Voir par exemple : "Définir les archives".

On regardera aussi l'espace "e-formation = e-pédagogie", qui met en avant l'importance de l'apprentissage collaboratif en e-formation

L'espace e-formation permet de mener avec des apprenants des projets collaboratifs à vocation essentiellement pédagogique, mais aussi éventuellement organisationnelle. Les objectifs pédagogiques généraux qui peuvent être poursuivis sont :

  • Apprendre à mener un projet en équipe
  • Apprendre à se servir d'un espace de travail collaboratif virtuel

Contact : Eric Castex ecastex@univ-tlse2.fr

Bonus ! (origine : article du 16 octobre dans le blog "Le guide des égarés" d'Olivier Le Deuff)

L’archive « foucaldienne »

  • « Mais l’archive, c’est aussi ce qui fait que toutes les choses dites ne s’amassent pas indéfiniment dans une multitude amorphe, ne s’inscrivent pas non plus dans une linéarité sans rupture, et ne disparaissent pas au seul hasard d’accidents externes, mais qu’elles se groupent en figures distinctes, se composent les unes avec les autres selon des rapports multiples, se maintiennent ou s’estompent selon des régularités spécifiques »
(Foucault, L’archéologie du savoir, 1969, page 170)

Rappels de mon article du 1er octobre (anniversaire de Scenari)


dimanche 18 octobre 2009

Formation des fonctionnaires : il est urgent de généraliser l'e-formation, écrit le préfet Raymond-François Le Bris

Qui a dit :

"Parmi les ambitions qui devraient être celles de tous les établissements accueillant en formation des agents de l’État, celle liée à la généralisation de l’e-formation paraît la plus urgente à réaliser." ?

Le préfet Raymond-François Le Bris, dans un rapport officiel de février 2009 (page 74) !

Ministère du budget, des comptes publics et de la fonction publique; et Secrétariat d'Etat à la fonction publique, Paris, La Documentation française (Collection des rapports officiels )

"Le présent rapport s'intéresse aux évolutions susceptibles d'être apportées à la formation initiale des fonctionnaires, et plus généralement à l'organisation de l'appareil public de formation des agents de l'État ainsi que des formations que l'ensemble des écoles de service public propose."

Télécharger le rapport (1663 Ko, PDF)

samedi 17 octobre 2009

L’agenda de l’évangélisateur e-formation dans un ministère technique

A la demande d'Alain Kavenoky (UNIT), je suis intervenu sur le sujet qu'il avait choisi : "L’agenda de l’évangélisateur e-formation dans un ministère technique", lors du colloque C7: Colloque pédagogique « Enseignement à distance - usage des TICE en mécanique » du congrès français de mécanique (Marseille, 27 et 28 août 2009).

J'ai prévu de rendre cette présentation accessible sous Speechi, à partir d'un enregistrement MP3 et d'une post-synchronisation (puisque Speechi n'était pas installé sur le PC du colloque) : voilà qui est fait, vous pouvez la voir à partir de ce lien :


C'est mon deuxième Speechi en ligne (le premier était Débuter en e-formation pour les Nuls), et j'y prends goût !.

Pour publier l'article que j'avais rédigé parallèlement, à la manière d'un article scientifique, je suis allé à la découverte de Calameo, j'y ai ouvert un compte et nous y voilà :
.






vendredi 16 octobre 2009

National Highways Institute (4) – « Making-of » du dossier : former les animateurs de communautés aux modes d’apprentissage collaboratif

Comment suis-je arrivé à ce site du NIH ?

  • à partir de mes activités en Gestion des Connaissances,
  • et en partant du site des communautés de pratique professionnelles entretenu par l’administration fédérale des routes, le FHWA.


Le sujet est central dans la politique du FHWA : la rubrique « Knowledge Communities » est affichée sur la page d’accueil du site du FHWA.

Cette activité d’animation de communautés professionnelles s’est développée à partir de l’action de Mike Burk, senior knowledge officer du FHWA, et de son expérience de l’animation d’une communauté pour la promotion des Rumble Strips dans l’ensemble des États fédérés.

Ce cas est devenu un cas d’école dans toute l’animation fédérale sur le knowledge management (comme vous le montrera une recherche sur Google avec {« Mike Burk » et « Rumble strips »}.


Itinéraire de découverte des retombées de cette mouvance :

- commencer la lecture par ses articles « Knowledge Management » et « Communities of Practice »,

- poursuivre par une visite du wiki du Federal Knowledge Management Working Group (KMWG) hébergé par la NASA (prévoir d’y retourner à tête reposée, c’est une mine),

- et terminer par les guides

o « Communities of Practice : A New Tool for Government Managers »

o Communities of practice in government : the case for sponsorship. An executive memo”, par deux des papes du sujet “Communauté de pratique, Etienne Wenger et William Snyder (rapport commandité par le Council des Chief Information Officers [CIOs] de l’administration fédérale).


Sur son site Knowledge Sharing, le FHWA présente :

  • dans l’onglet principal, la liste des communautés professionnelles (external communities),
  • et, dans le deuxième onglet, « Knowledge On-Demand » les outils du partage des connaissances (Knowledge Sharing Tools). Cette rubrique est en fait :
    • une introduction à l’animation de communautés en ligne,
    • et en particulier à la préparation et à l’animation de web-conférences (nombreux liens),
  • les traces d’une réflexion collective sur la formation, qui sont accessibles sur le site Learning forum @ FHWA.


Voici les leçons que j'ai tirées pour ma part de ces exemples :

  • les communautés sont bien au coeur de la gestion des connaissances ;
  • dans une communauté virtuelle, les premiers besoins en formation portent en fait sur les modes d'animation (comment réussir une web-conférence, etc ...) ;
  • la réflexion d'une communauté peut déboucher sur l'expression de certains des besoins de formation.



L’ensemble des aspects de ce dossier forme un système dont la cohérence est spectaculaire : on ne peut que rêver de s’en inspirer d’une manière ou de l’autre dans des réalisations équivalentes, avec la French Touch qui fera notre charme.


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