jeudi 7 novembre 2013

Google Helpouts : une place de marché de cours particuliers


 

Google Helpouts : une place de marché de cours particuliers

  

Acadomia façon Google ! Une nouvelle communauté d'experts et de freelances est réunie par le géant de la recherche autour de ce nouveau service de mise en relation en vue d'échanges et cours online en vidéo live.


Dernier né des services Google : Helpouts, un outil d'aide vidéo en ligne permettant, gratuitement ou moyennant finances, de profiter des conseils d'une communauté d'experts. Tous les domaines ou presque peuvent être couverts. Google cite comme exemples : réparer sa porte de garage, se débarrasser d'un virus informatique et même... apprendre le français courant ! 

Les cours sont organisés autour de six catégories : 
  • Art et musique, Cuisine
  • Fitness et nutrition, 
  • Formation et career (sic), 
  • Informatique et électronique, 
  • Maison et jardin, 
  • Mode et beauté, 
  • Santé. 
Une sorte de place de marché de l'aide en ligne et de cours personnels puisque chaque expert sera présenté avec ses qualifications, expériences, tarif, note des élèves, prochaine session ...  

Les prix des sessions payantes varient actuellement de 15 à 50 dollars par helpout. Mais beaucoup de leçons sont gratuites notamment dans la catégorie "informatique & électronique". Certains experts facturent aussi à la minute (de l'ordre de un dollar la minute). Les transactions sont gérées par le service maison Google Wallet. Actuellement Google Helpouts est en phase de lancement et la montée en puissance est progressive, les nouveaux experts et animateurs devant obtenir une invitation pour s'inscrire.

jeudi 3 octobre 2013

UnivCloud : l’université numérique 2.0 a franchi la première étape


Source : silicon.fr

UnivCloud : l’université numérique 2.0 a franchi la première étape



Le projet de cloud universitaire collaboratif des Établissements de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche de la Région Île de France, issu du programme des Investissements d’avenir, a développé son démonstrateur.







C’est sous les ors de la Sorbonne – l’une de nos plus anciennes universités, tout un symbole ! – que les partenaires du consortium, 
  • et Cofely Ineo, filiale de GDF Suez, et son PDG Guy Lacroix
que le projet UnivCloud a annoncé le développement de son démonstrateur.


Cloud universitaire sur architecture unifiée



Basé sur des équipements Cisco UCS, avec du stockage EMC et une couche de virtualisation VMware, conjointe avec une couche de gestion du cloud OpenStack, UnivCloud se veut la première plateforme de cloud collaboratif destinée aux universités de la région parisienne. Un modèle ouvert, qui se veut également réplicable.


L’objectif de cette première étape, réussie, était de démontrer la faisabilité d’un cloud inter-inversitaire, dans un partenariat réunissant 26 des 36 établissements universitaires membres de l’UNPIdF – également acteurs de la recherche sur un territoire qui représente 40% de la recherche en France – et des entreprises privées emmenées par Cofely Ineo, acteur de premier plan du génie électrique et des communications.


UnivCloud a ainsi également embarqué trois start-up françaises du domaine des IT, Activeeon pour l’orchestration du cloud en mode open source, Cedexis pour l’optimisation du trafic IP, et UP’Generation pour la personnalisation et l’optimisation des services.


Durant 21 mois, dont 5 mois de tests, une cinquantaine d’ateliers ont permis de construire et d’expérimenter le démonstrateur. Fonctionnel, il a été déployé sur deux sites, afin de préfigurer la plateforme finale, qui sera déployée sur les sites de Paris Descartes et d’Evry. Quatre volets principaux ont été étudiés : l’optimisation de l’infrastructure, le provisionnement des ressources (UnivCloud sera multi-établissements), la migration des applications, et les scénarios d’usages.


Un projet universitaire ambitieux



UnivCloud s’adressera aux universités membres du projet (une partie sera également plus largement ouverte, un volet Open Data serait même envisagé), à leurs 600 000 étudiants, aux enseignants et aux chercheurs. Un portail ‘utilisateurs’ de services leur permettra d’y accéder. Tandis qu’un portail ‘exploitant’ sera réservé à l’exploitation du cloud.


Tous les types de services seront supportés. IaaS (Infrastructure as à Service) pour le provisioning de serveurs virtuels. Il sera par exemple possible d’y déployer SIFAC, le système de gestion des universités basé sur SAP. PaaS (Plateform as à Service) pour y faire migrer les applications existantes. Ou encore SaaS (Software as à Service) pour consommer du logiciel à la demande.





Présentation du projet UnivCloud à la Sorbonne, la plus vieille université parisienne.


Un retour également très politique



Les orateurs se sont succédés à la tribune de la Grande Salle de la Sorbonne. A la pauvreté du discours technologique – qui n’était certes pas l’objet de la manifestation, très… diplomatique – ils ont substitué un discours autrement plus politique. Qui parfois frôlait le règlement de compte entre ‘amis’ de bords différents. C’est un peu dommage tant le projet est stratégique !




Simone Bonnafous : mettre l’innovation au coeur de l’université.


Nous retiendrons le discours de Simone Bonnafous, directrice générale de l’enseignement supérieur et de la recherche (DGESIP) du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche : « L’université numérique régionale est un programme francilien, qui met fin à la concurrence [des universités] au profit du collectif. Nous ferons travailler la jeunesse avec les outils de leur génération. Nous apportons notre contribution à l’innovation, avec un enseignement supérieur qui sait innover pédagogiquement et transformer l’image ringarde de l’université. Nous plaçons nos étudiants en situation d’activité et d’innovation. Nous rendons nos étudiants plus audacieux. C’est une véritable révolution pédagogique. Nous les invitons à étudier ici et à ne plus aller ailleurs. »


Quant à Guy Lacroix, PDG de Cofely Ineo, il a souligné l’intérêt pour son entreprise d’un « projet à l’intelligence collective. Nous travaillons sur un projet, avec un seul investissement, le projet. Il nous a permis de rejeter l’objection du risque de cannibalisation par le privé des savoirs universitaires. En se tournant vers les entreprises, l’université nous apportera plus de solutions pour pouvoir traverser les crises. »


Source : Le Mag IT 

UnivCloud : le Cloud privé interuniversitaire prêt pour les déploiements

Cyrille Chausson Publié: 02 oct. 2013


UnivCloud, le projet de Cloud Computing privé et communautaire à destination des établissements universitaires de la Région Ile-de-France, est officiellement sorti de ses phases de tests. Plaçant ainsi le cloud ainsi que ses caractéristiques de mutualisation d’infrastructure et d’applications, au coeur du monde de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche en France.


Piloté par l’Université Numérique Paris Ile-de-France (UNPIdF) et par Cofely Ineo (Groupe GDF SUEZ), le projet de cloud inter-universitaire UnivCloud fait parti des 5 projets retenus dans le cadre du programme «investissements d’avenir : développement de l’économie numérique» dédié au Cloud Computing. UnivCloud associe pour la première fois dans un projet de recherche collaboratif le monde universitaire à celui du monde industriel (Cofely Ineo) et des start-ups. Cedexis (Optimisation des performances, Load Balancing, ...), Up Generation (personnalisation des services client) et Activeeon (calcul distribué parallèle et Cloud en mode Open Source) ont notamment participé aux phases d’expérimentation. Quelque 14 universités membres de l'UNPIdF ont également participé aux phases d’étude et à l’analyse des besoins.


Les travaux, démarrés en novembre 2011, ont permis de créer un pilote ainsi qu’un prototype d’infrastructure et de services, dont les phases de test ont débuté il y 5 mois. Une plate-forme de test opérationnelle, et dotée de toutes les fonctions prévues, mais à l’échelle réduite, a été déployée auprès de deux établissements, Paris Descartes et Evry Val d'Essonne. «La plate-forme dispose aujourd'hui de toutes les fonctionnalités d'un cloud communautaire et est parfaitement opérationnelle», ont rappelé Philippe Boutry, Président de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, établissement porteur du projet Université Numérique Paris Ile-de-France (UNPIdF), et Guy Lacroix, Président-Directeur Général de Cofely Ineo, marquant ainsi officiellement la fin des phases expérimentales. Début 2014, débuteront ainsi les déploiements opérationnels. A terme, ce cloud inter-universitaire vise potentiellement 600 000 utilisateurs, des enseignants et chercheurs (27 000) aux étudiants (500 000), en passant par le personnel administratif et les équipes de la DSI (23 000). 37 établissements sont concernés.


60 salles informatiques et 3000 serveurs physiques mutualisés


Ce Cloud communautaire, dont l’intégration applicative est assurée par Cofely Ineo, a pour  vocation  de proposer une infrastructure IT mutualisée et de mettre à disposition un catalogue de services personnalisés et d’applications à l’ensemble des établissements.
 

Infrastructure, ressources informatiques et services seront ainsi facturés à la consommation, comme le prévoit le traditionnel modèle «à l’usage» du Cloud. UnivCloud devrait ainsi mutualiser plus de 60 salles machines et plus de 3 000 serveurs physiques, comme l’indique un descriptif du projet (PDF) publié en mai 2013. Parmi les objectifs visés, outre la réduction des coûts évidente, le consortium en charge du projet prévoit notamment «une amélioration des services numériques», une «réduction de l’empreinte carbone» et «une amélioration de la qualité de services aux usagers»


Dans le détail, UnivCloud proposera les trois couches du Cloud, Iaas, Paas et Saas qui répondront ainsi aux besoins de l’ensemble du public visé. Ainsi côté Iaas, «l’infrastructure permet l’installation de tout type de logiciel métier et le déplacement de tout type de serveur dans le cloud afin de réduire les coûts», indique un document publié sur SlideShare. Ce cloud Iaas permettra notamment d’installer «le système de gestion financière et comptable des universités (SIFAC), fonctionnant sur une souche SAP ». Selon le schéma architectural de l’expérimentation, l’infrastructure repose sur des services VMware et OpenStack, le tout connecté à au réseau RENATER, qui assurera notamment des services de fédération d’identités. Cisco et EMC y ont également apporté leurs technologies.
 

La couche Paas permettra par exemple aux utilisateurs de «pousser leurs applications dans le Cloud» ou «de développer de nouvelles applications avec les outils des fournisseurs». «Dans cette partie sont envisagées plusieurs applications, de la messagerie à la Web conférence», indique le consortium dans sa présentation du projet.


Quelles applications seront accessibles via UnivCloud ? Selon le site du projet, les enseignants-chercheurs ainsi que les étudiants auront accès 
  • à une plate-forme d’enseignement, 
  • à des espaces individuels ou collaboratifs, 
  • à des outils de visioconférences et à des classes virtuelles en présentiel, 
  • à des fonctions de messagerie instantanée 
  • et un accès à des bases documentaires. 
Des applicatifs liés à la gestion des salles ainsi qu’à la sauvegarde des données, notamment contenues dans les portables, seront également mis à disposition.
 

Pour le personnel administratif, les ERP seront également portés sur l’infrastructure de Cloud. Des outils liés à l’archivage légal ainsi qu’un coffre-fort individualisé seront également déployés. Des fonctions de facturation à l’usage, de pilotage et l’allocation de ressources sont aussi déployées notamment pour la DSI.
 

Enfin, UnivCloud proposera également des services publics, comme 
  • la mise en ligne de résultats de recherche 
  • ou encore des cours en ligne.