mardi 29 décembre 2009

FOAD auvergnate : colloque le mardi 26 janvier

Lieu : Polydome, Centre d’expositions et de congrès, Place du 1er Mai, 63000 Clermont-Ferrand

Mardi 26 janvier 2010, de 08h45 à 16h00

Colloque régional

Dans un contexte de mutations économiques, savoir répondre aux besoins de formations des administrés/individus est une priorité pour les acteurs publics et les organismes de formation.

La formation ouverte et à distance est l’outil incontournable : adaptable, modulable et innovant pour tous les types de parcours, elle doit être considérée comme un vrai investissement pour les organismes de formation, dont le rôle est déterminant dans la mise en place de réponses adaptées, afin de donner aux administrés/individus la possibilité de devenir ou de rester actifs durant leur vie professionnelle et de favoriser le développement de carrière et la création de nouvelles activités.

Les besoins sont identifiés, des actions politiques sont définies et les solutions innovantes existent. Les organismes de formation doivent se saisir de ces nouvelles opportunités pour répondre pleinement aux besoins des individus en s’appuyant sur l’intégration des TIC, l'adaptation à l'individu et la modularité de la formation. L’ambition est là, reste à faire.

La conférence fera le point, avec le concours de la Mission Ecoter, sur l’accès à la formation en Auvergne, les actions menées par la Région à l’endroit des Auvergnats, un dispositif existant et performant d’un réseau de FOAD mis en place par une collectivité territoriale, les solutions numériques innovantes existantes pour la formation ouverte et à distance à destination des organismes de formation et en leur donnant la parole.

Inscription gratuite (déjeuner compris) mais obligatoire par email à foadauvergne@gmail.com.

en renvoyant le formulaire avec les informations suivantes :

La Collectivité ou l’Entreprise :

Nom et prénom :

Fonction :

Adresse :

CP : Ville :

Tél : Fax : Email :

Participe au déjeuner : Oui / Non

Pour tout renseignement : Mission Ecoter, 19 bd Meynot, 26200 Montélimar - Tél. : 04 75 51 70 85 mission.ecoter@ecoter.org - www.ecoter.org - Organisme de formation agréé n° 11753111475


Programme

09h00 - 10h00 - Temps de démonstrations sur les stands

  • Akuter Technologies
  • CAP-RH
  • CLASSILIO
  • Cornerstone OnDemand (sous réserve)
  • e-Docéo
  • Onlineformapro
  • Qovéo
  • REDIP
  • WebEx Cisco

10h00 – 11h00 - Table ronde L'accès des Auvergnats à la formation

Un état des lieux par l'Observatoire régional de l’Emploi et de la Formation OREF

Intervenants :

  • Arlette Arnaud Landau, Vice-présidente de la Région Auvergne
  • Serge Ricard, Direction régionale du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle – DRTEFP
  • Jacques Naymark, Vice-président du Forum Français pour la Formation Ouverte et à Distance FFOD

11h00 11h45 - Intervention de René Souchon, Président de la Région Auvergne

  • Présentation des actions et projets de la Région Auvergne
  • Lancement de l'appel à projets FOAD "créateurs-repreneurs d'entreprise"

12h00 - 12h30 - Point presse dans l’amphithéâtre avec le Président de Région, la Vice-présidente, et le DRTEFP

12h00 - 13h30 - Buffet déjeunatoire sur l’espace d’exposition pour découvrir les solutions FOAD des exposants pour les Organismes de Formation

13h30 – 14h15 - Témoignage d'un dispositif régional le dispositif « Pyramide » en Midi-Pyrénées

  • Solange Gonzalvez, Chef du Bureau Pyramide – Direction de la Formation Professionnelle et de l’Apprentissage – Région Midi-Pyrénées

14h15 – 15h45 - Témoignages locaux sur la FOAD

Intervenants proposés :

  • AFPA d’Auvergne : présentation de l’expérimentation FOAD-Maçons
  • Réseau des Ateliers de pédagogie personnalisée – APP : développement d’antennes rurales décentralisées
  • E-learn & Com, Cabinet auvergnat de formation de formateurs en FOAD

15h45 – 16h00 - Discours de clôture

  • Arlette Arnaud Landau, Vice-présidente de la Région Auvergne



Mission Ecoter : Natalie Herrouin
Secrétaire Générale Adjointe
19, bd Meynot 26200 Montélimar
Tel. : 04 75 51 70 85
Fax : 04 75 51 70 87
mission.ecoter@ecoter.org







jeudi 24 décembre 2009

Sérieusement ludique : Libération nous signale le site LudoScience, dédié à l'étude du Jeu Vidéo et du Serious Game


Les «serious games», ces jeux à caractère pédagogique mis en ligne gratuitement, deviennent des moyens de communication convoités.


A l’ombre écrasante de la puissante industrie du jeu vidéo, le serious gaming a fini par se faire une petite place au soleil. Cet objet singulier se présente généralement sous forme d’un jeu praticable sur le Net, gratuit, et dont la finalité consiste à délivrer un message «sérieux» (politique, humanitaire, économique, documentaire…). Les studios qui le développent utilisent les techniques et le langage du jeu vidéo, sans occulter, au contraire, ses vertus ludiques tout en misant sur son caractère pédagogique.

Aux origines, les logiciels de ce genre étaient exclusivement réservés à quelques professions hautement qualifiées afin de permettre aux praticiens d’améliorer leurs techniques. La médecine et, plus encore, les militaires ont eu recours à des simulations extrêmement réalistes pour assurer la formation de leurs personnels. A leur suite, d’autres entreprises ont choisi le serious gaming pour préparer leurs employés à affronter toute sorte de situations délicates ou, plus simplement, à leur apprendre les procédures internes.

Depuis une petite dizaine d’années, ainsi que l’a souligné l’universitaire toulousain Julian Alvarez dans une remarquable étude «Du jeu vidéo au serious game, approches culturelle, pragmatique et formelle» (2007), de nombreux acteurs du secteur du jeu vidéo ont développé cette activité pour le compte d’annonceurs publicitaires. (Ce lien est une trouvaille :i l nous conduit à une visite guidée du plus grand intérêt dans l'univers des jeux sérieux, voir plus bas).

Plusieurs marques ont ainsi commandé la construction de petits jeux afin d’attirer l’attention des clients potentiels sur leurs produits. Par exemple, Adidas, qui mise beaucoup sur la Coupe du monde de football en Afrique du Sud, l’été prochain, pour étoffer son chiffre d’affaires, assure actuellement la promotion de ses maillots de l’équipe d’Allemagne avec Teamgeist, voyage sous forme de quiz et de vidéos exclusives dans l’histoire de l’équipe nationale. Ce n’est qu’une des formes du serious gaming.


Plus intéressant, les jeux conçus pour des organisations humanitaires et dont le message consiste à faire prendre conscience de manière extrêmement réaliste des fléaux qu’elles combattent.
  • Ainsi, le Programme alimentaire mondial a demandé à l’un des plus importants studios du monde, Ubisoft, de développer Food Force, une simulation complexe et très pointue pour la mise en œuvre d’une opération visant à sauver une population de la famine.
  • Dans un registre proche, le climat et les questions liées à l’écologie sont déclinées sous forme de jeux, dont certains impressionnent par leur qualité. C’est le cas de Clim’City, une invitation à la gestion d’une ville, librement adaptée de SimCity, mais où il faut corriger toutes les dérives impliquant la dégradation du climat.
  • Les ressorts du serious gaming peuvent aussi être politiques. Parmi les plus célèbres, September the 12th, petite animation où il s’agit de supprimer des terroristes en les bombardant, action qui occasionne des dommages collatéraux, entraînant d’autres civils dans la spirale terroriste. Le message est limpide : on ne règle pas la question de la violence par la violence.
Dans quelques semaines, une batterie de jeux, dont le développement a été partiellement financé par le gouvernement, sera accessible au public.

Quarante-quatre projets précisément, retenus par le secrétariat d’Etat au numérique de Nathalie Kosciusko-Morizet dans le cadre du plan de relance de l’économie. Ces projets bénéficieront d’une enveloppe globale de 20 millions d’euros, chacun pouvant percevoir une aide au développement de 184 000 à 577 000 euros.

Voir sur ce blog l'article du 16 septembre 2009 : Serious games : "and the winner is ..."


L’étape est importante car, depuis que le terme serious game existe, il a toujours eu du mal à s’affirmer face à la concurrence du jeu vidéo traditionnel, faute de moyens suffisants. Parmi ces projets, on retiendra notamment:
  • Pise, "une simulation comportementale reproduisant une interaction sociale dans un univers virtuel, avec le cas pratique des entretiens d’embauche";
  • toujours dans le registre écolo, Plateforme jeux citoyens, «jeu sur l’eau mis à disposition par l’Unesco» ;
  • ou, dans le genre inclassable, Today Tomorrow, «jeu permettant de voyager dans le temps et pouvoir corriger ses actions dans le passé». On en rêverait presque.
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Le lien ci-dessus vers le site LudoScience de Julian Alvarez nous conduit à une visite guidée du plus grand intérêt dans l'univers des jeux sérieux :

"L'objet de ce site est de consigner nos travaux de recherche et d'enseignement concernant le jeu vidéo et ses multiples incarnations (serious game, casual game, art game...).

Vous y trouverez nos projets de recherche , nos publications ainsi que des supports de cours accompagnés des projets et exposés réalisés par nos étudiants.

Enfin, nous vous proposons un ensemble de ressources consacrées au jeu vidéo : une bibliographie bilingue , une ludographie thématique , une banque de liens ainsi qu'un glossaire.

Vous êtes intéressé par l'actualité du Serious Game ?

Notre page Netvibes centralise de nombreux flux d'informations relatives à ce domaine en pleine ébulition.

Retrouvez également l'actualité de la recherche en Serious Games sur Jeux-Serieux.fr.

Projets actuels

Bonne visite !

mardi 22 décembre 2009

Suspense : comment pourra-t'on réconcilier « Gestion des connaissances » et « E-formation » ?


C'est le thème que Michel Diaz (Fefaur et e-learning-infos) m'a demandé de présenter aux cinquièmes "Rencontres du e-learning et de la formation mixte" début décembre. Le thème général des rencontres était : "Maturité du eLearning : intégration et valeur ajoutée dans l’entreprise".

J'ai effectivement des activités dans la "Gestion des Connaissances" d'une part, et dans la e-formation d'autre part (dont ce blog - où, justement, je "gère mes connaissances" sur la e-formation !) ... et je vois que les deux domaines ne communiquent pas autant qu'on pourrait imaginer. J'ai donc apprécié de pouvoir élaborer une présentation autour de cette consigne.

Quelques jours de recherche Google m'ont permis de m'appuyer sur la bibliographie suivante, qui fournit des arguments pour et contre :
ainsi que sur le rapport APQC 2005 "Integrating Knowledge Management and Organizational Learning". (voir une présentation ici). J'y 'ai puisé l'exemple de la Defense Acquisition University que j'utilise à la fin de ma présentation, et en particulier du "Program Manager e-Tool Kit" après un passage par le portail de la DAU.

PS (4 janvier 2010) : je rajoute une référence parue dans "Chief Learning Officer" de mai 2009, article "The Future of Knowledge Management" (pages 44 à 47).

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... Petit retour d'expérience sur le making-of du Speechi de cette présentation :


En effet, je cherche à prouver qu'il n'est pas trop difficile de commencer à produire des ressources en RichMedia à partir de bonnes présentations faites par les experts (c'est même un des points de ma présentation, planches 24 - 25 - 26). Pour prouver le mouvement en marchant, je prévois de post-synchroniser mes présentations avec Speechi :
  • dans la préparation de la présentation je veille à ce que chaque planche ait un titre (qui sera repris par Speechi dans un menu à gauche, et permettra de naviguer dans la présentation) ; les animations powerpoint sont possibles : elles sont en principe reprises par Speechi ;
  • j'enregistre le son avec un appareil MP3 (en live, pendant mon exposé devant l'auditoire pour lequel la présentation qui l'accompagne a été préparée),
  • en différé, je nettoie la bande son avec Audacity (beaucoup de "et donc heu ..." à supprimer),
  • dans PowerPoint (dans lequel j'ai installé le module Speechi gratuit), je repasse la présentation en mode "conférence"', en essayant de bien synchroniser avec le son (lu par un lecteur MP3 du poste de travail : Creative Mediasource, en l'occurrence),
  • je suis les instructions de Speechi pour transformer tout cela en Flash, et pour publier sur un site (http://demo.wouarf.com/...) mis à disposition par l'éditeur de Speechi -faute de savoir comment publier avec SPIP sur l'intranet du ministère par exemple)
Cette fois-ci, j'ai trouvé l'opération laborieuse : la synchronisation a été difficile (trois ou quatre essais, pour ne pas parvenir à un résultat aussi bon que ce que j'aurais voulu), certaines animations n'apparaissent pas au moment voulu, voire pas du tout (il y avait sans doute trop d'animations dans certaines pages).

Je publie donc la présentation elle-même sur Calameo (d'où elle est téléchargeable) pour que ceux qui en ont envie puisse la voir telle que je l'ai conçue.

Je reste à l'écoute de retours d'expérience sur des usages d'outils simples de RichMedia :
  • Paula Caterino (UTT Cellule d'innovation pédagogique) m'a montré ce qu'on pouvait faire facilement avec Inwicast ,

Agenda ! L'ANR appelle chercheurs et professionnels à réfléchir sur "L'apprentissage demain : savoirs et outils"

Des chercheurs, des laboratoires et des programmes de recherche dans le domaine des TICE : on en trouve, via le site Tematice TemaTice (Page d'accueil/Home page)et les archives ouvertes Edutice .

Depuis le 25 novembre dernier, l'ANR invite les professionnels (le BTP est explicitement mentionné) à se joindre aux chercheurs pour proposer de conduire un atelier de réflexion prospective.



Atelier de réflexion prospective

L'apprentissage demain : savoirs et outils

Appel à propositions 2009

L'Agence Nationale de la Recherche (ANR) lance un appel à propositions pour un atelier de réflexion prospective (ARP) sur la thématique "L'apprentissage demain : savoirs et outils"

L'ANR ne financera qu'un seul ARP qui pourra, le cas échéant, être constitué du regroupement de plusieurs projets reçus. Pour être recevable une proposition doit s'inscrire dans les termes de référence décrits ci-après et répondre aux critères de partenariat décrits dans le texte de l'appel.

Texte de l'appel à propositions

Dossier de soumission

Fiche financière

En savoir plus sur les ARP

Date limite de dépôt des dossiers : 29 janvier 2010


Un atelier de réflexion prospective (ARP) est financé par l'ANR pour des activités de soutien et de promotion non directement finançables par les projets de recherche de l'ANR. Il intervient en cohérence avec les objectifs scientifiques d'un ou plusieurs programmes de recherche de l'ANR.

L'ARP a notamment pour objet de relier tous types de partenaires potentiels des projets de recherche dans le but d'échanger et de diffuser des connaissances, d'analyser les besoins du marché, de stimuler la réflexion sur des problématiques scientifiques.

Un atelier de réflexion prospective peut avoir entre autres pour objet :

  • d'être focalisé sur un (ou plusieurs) domaine(s) spécifique(s) en lien avec la programmation de l'ANR,
  • de contribuer à l'identification des besoins de R&D en lien avec un ou plusieurs programme(s) de recherche de l'ANR,

  • d'apporter par son existence et sa communication l'harmonisation nécessaire à l'optimisation des recherches menées autour de thématiques en lien avec la programmation de l'ANR,
  • de favoriser et d’accélérer la dissémination des connaissances scientifiques et technologiques acquises vers les utilisateurs de la recherche et plus particulièrement au sein de la communauté française.

Un atelier de réflexion prospective n'a pas pour objet de sélectionner ou d'effectuer des travaux de recherche (fondamentale, appliquée, R&D) mais de stimuler la réflexion sur une thématique donnée et ce, afin de rassembler une communauté scientifique et de constituer une force de propositions à moyen et long termes.


CONTEXTE ET OBJECTIFS DE LAPPEL A PROPOSITIONS DARP « REFLEXION PROSPECTIVE SUR LAPPRENTISSAGE DEMAIN : SAVOIRS ET OUTILS»

CONTEXTE ECONOMIQUE, SOCIAL ET SCIENTIFIQUE

L’éducation et la formation des enfants et des adultes sont des atouts essentiels de toute société qui désire relever les nombreux défis du XXIe siècle, en particulier devenir une « société de la connaissance ». Quel que soit le secteur d’activité, les travailleurs sont soumis à des exigences de plus en plus fortes sur le marché du travail, et leurs besoins de formation vont s’accroître. Il faut favoriser l’égalité des chances, renouveler les compétences et savoir s’adapter rapidement à des contextes nouveaux. Les savoirs, les savoir-être et les savoir-faire s’acquièrent non seulement à l’école ou à l’université mais à tout moment de la vie. Susciter le désir d’apprendre, rapidement et de manière flexible, et tout au long de la vie, est un enjeu important.

Paradoxalement, la dépense intérieure d’éducation (DIE) et les dépenses de formation professionnelle ont tendance à reculer en pourcentage du PIB. Il est urgent d’améliorer l’efficience des systèmes d’apprentissage pour faire face aux contraintes budgétaires.

Les travaux de prospective sur l’évolution des métiers montrent que les compétences attendues par les entreprises dans les années qui viennent seront étroitement liées à l’évolution de leur organisation du travail et de l’environnement dans lequel elles évolueront :

  • certaines rationaliseront fortement l’organisation du travail avec une coupure étanche entre les activités d’exécution, dévolues aux premiers niveaux de qualification, et les activités de conception réservées aux salariés très qualifiés ;
  • d’autres chercheront à être réactives, en ayant des salariés polyvalents, autonomes et des contours d’emplois peu figés.

Les compétences recherchées par les entreprises seront donc à la fois moins formalisées et moins homogènes d’une entreprise à l’autre1. Le développement des compétences individuelles et collectives des salariés sera une source majeure de gains de productivité2.

Les technologies de l'information et de la communication (TIC) provoquent des changements importants dans nos façons de travailler, de vivre, d'être :

  • les rapports que nous entretenons avec les autres, avec le temps, avec l'espace et avec l'organisation se sont modifiés ;
  • les TIC transforment les modes et les moments d’apprentissage et les modes de travail ;
  • les encyclopédies de type Wikipedia, les outils de mise en réseaux de type Facebook, les outils de partages ciblés (flux RSS, vidéos, etc.), les mondes virtuels, et les Espaces Numérique de Travail sont à la fois des outils individuels et collectifs ;
  • le partage des connaissances et le travail collaboratif sont devenus essentiels.

OBJECTIFS DE L’ARP

L'ARP devra identifier les domaines de recherche les plus pertinents pour améliorer l’apprentissage dans le futur (horizon 2020-2030). Il s’agit des apprentissages à tous les âges de la vie, dans et hors les institutions de formation.

Les conclusions de cet ARP contribueront à la réflexion de l’ANR sur sa programmation.

Les travaux de l'ARP viseront à explorer

  • les relations actuelles et futures entre les apprentissages organisés et les apprentissages incidents,
  • les apprentissages individuels et les apprentissages collectifs,
  • les modes d’intégration des connaissances,
  • la co-création des savoirs,
  • et les modes et protocoles d’évaluation des apprentissages
  • ainsi que l’amélioration de leur efficience dans un monde où les connaissances sont de plus en plus rapidement obsolètes.

L’ARP étudiera également les outils futurs de l’apprentissage : TIC, réalité virtuelle, réalité augmentée, modélisation des connaissances, etc.

Ces réflexions s’adosseront en particulier aux réflexions et initiatives prises dans d’autres pays au cours des dernières années.

Enfin, l'ARP devra sélectionner, parmi les différents domaines de recherche identifiés, ceux qui pourraient faire l’objet d’actions incitatives ou de programmes de recherche du fait, à la fois, de leur pertinence pour l’amélioration des apprentissages, de leur caractère innovant potentiel et de leur adéquation aux forces de la communauté scientifique nationale.

COMPOSITION DE L’ARP

Compte tenu des champs couverts par cet ARP et des points mentionnés ci-dessus, il est important soient présents

  • des spécialistes de la prospective,
  • des représentants du système éducatif et de syndicats professionnels (par exemple : BTP, UIM, etc.),
  • des éditeurs
    • de livres,
    • de logiciels
    • et de grandes bases du Web,
  • ainsi que des scientifiques de communautés différentes (par exemple :
    • psychologues, sociologues, philosophes,
    • spécialistes
      • des sciences de l’éducation,
      • des technologies de l’information et de la communication pour l’éducation (TICE),
      • de la réalité virtuelle,
      • de la représentation des connaissances, etc..

vendredi 11 décembre 2009

Retour de la demi-journée "Classes virtuelles et formation" du 10 décembre 2009 à la Cité des Sciences

Sonia le Louarn , déléguée du forum français pour la formation ouverte et à distance (FFFOD), m'avait signalé (dans un commentaire à l'article Penser "classe virtuelle" devient moins irréel dans "l'État exemplaire en matière de développement durable") l'après midi du jeudi 10 décembre 2009 de 14h00 à 18h à l’Agora du Carrefour Numérique, Cité des Sciences.

J'ai volontiers repris cette information pour annoncer cet séance, car ce sujet important est encore trop confidentiel, et j'ai pu participer : c'était très intéressant !

J'y tenais d'autant plus qu'une étude sur les besoins en visio-conférence, en cours dans mon organisation, a mis en évidence que le vrai besoin était celui de web-conférence (les technologies de "classe virtuelle" sont proches des technologies de "web conférence"), et que je veux y apporter des éléments pour faciliter le déblocage de décisions dans ce sens.

J'ai noté à la volée un site de comparaison de 21 solutions de webconférence.



Michel Diaz (Fefaur et e-learning-info) argumente dans ce sens dans son entretien avec Nicolas Deguerry, CentreInffo, Le Quotidien de la formation, 17 novembre 2009
: "Quelle sera la tendance phare du e-learning en 2010 ?
  • Je pense que l’année 2010 devrait voir un fort développement des classes virtuelles, qui sont perçues par les décideurs formation comme un heureux compromis entre la formation à distance et la formation présentielle : on fait l’économie des frais de séjour et de déplacement, tout en maintenant un contact humain - formateur / apprenant, apprenant / apprenant - qui peut aussi déboucher sur une communauté d’apprentissage. Ceci, sous réserve que les systèmes proposés puissent être plus facilement accessibles dans l’entreprise.

" Les technologies permettent facilement de dispenser à distance des séances de formation synchrones entre le formateur et l’apprenant ou les apprenants. Pourtant l’utilisation de la classe virtuelle en formation reste encore marginale :
  • la technologie est-elle encore un frein ?
  • quels sont les avantages et intérêts de cette modalité pour les apprenants, pour les formateurs voire pour les organismes tiers ?
Les classes virtuelles qui nous ont intéressé le 10 décembre sont « les dispositifs, simples techniquement, qui permettent de se voir, de s’entendre et de partager des documents à distance via internet ». Ont donc été exclus de cette exploration, les « mondes virtuels » et les autres dispositifs qui exigent un équipement spécifique.

La FFFOD a réuni quelques éditeurs qui ont présenté leur solution technique et leur vision du marché :
  • Jean-Christophe Gautier, U&I Learning pour Adobe Connect Pro (dont il est le principal distributeur en France),
  • Armelle Richard, Elluminate, solution canadienne, dédiée depuis l'origine (2000) aux activités en formation (utilisée en France par le CNED par exemple) - sa présentation
  • et Brice Bragato, Live Session, qui est spécialisée dans l'accompagnement des organisations qui ont choisi de s'équiper d'une des solutions de classe virtuelle (il a fait une présentation comparative des solutions Webex - racheté par Cisco - et Adobe Connect Pro) - sa présentation

Plusieurs responsables de formation et formateurs ont témoigné de leurs projets et expériences de classes virtuelles :
  • Réseau Pyramide (réseau régional de formation à distance du conseil régional Midi-Pyrénées) : aide aux demandeurs d’emploi, en visio de Toulouse avec sa directrice Solange Gonzalvez ;
Conclusion (Jacques Fayet).

La discussion a porté sur les thèmes suivants :
  • Comment utiliser la classe virtuelle ?
  • A quels besoins répond la classe virtuelle ?
  • Quelle technologie choisir et pourquoi ?
  • Quels sont les avantages et les inconvénients ?
  • Quel est l’intérêt pédagogique ?
  • Quels conseils donner aux visio formateurs débutants ?

Post-scriptum 1 (22 décembre). Sur le blog publié par Stéphane Wattier ( Design pédagogique, cf. mon article "Stéphane Wattier fait de la veille e-formation pour vous depuis le Vietnam"), voir la page :

12 conseils pour préparer une classe virtuelle

et ses commentaires.

Post-scriptum 2 (3 janvier) : j'ai publié sur Calameo une page "Je démarre dans la e-formation à la Federal Highways Administration (FHWA)", avec des liens vers huit ressources sur l'emploi de la web conférence en formation :