lundi 16 juin 2008

Tout, vous saurez tout sur le e-learning au Royaume-Uni



J'ai évoqué ici le 9 janvier ( E-learning au Royaume-Uni : un organe partenarial de promotion) l'intérêt de l'exemple britannique au vu d'un premier parcours encore sommaire de sites publics sur la e-formation.

Ayant vu sur les flux RSS de ce blog qu'Educnet venait de signaler deux rapports, par des émissaires du pôle de compétitivité des contenus numériques Cap Digital Paris Région, je me suis empressé de les consulter : ils sont très intéressants !

Je vous recommande de lire vous aussi ces rapports très stimulants

Avec ces documents, on est en effet au coeur du sujet "quelle politique nationale de partenariat public-privé pour la e-formation ?". Ce n'est donc pas par hasard que ces documents sont émis par le pôle de compétitivité des contenus numériques Cap Digital Paris Région, qui associé des industriels et des universitaires réunis dans une coordination

Les rapport sont issus de rencontres lors du salon BETT 2008. Créé en 1985, le BETT est devenu l’un des plus importants salons internationaux des TICE et de l’Education numérique
    • Il prolonge déébut juin sur le même sujet, par un commentaire de la journée du séminaire international TEMATICE du 28 mai sur le sujet "Technologies et pédagogies dans l’enseignement supérieur : le cas de l'Université Ouverte du Royaume Uni"
  • Philippe Portelli, directeur des ressources et des Technologies au CNDP, a coordonné dans le second rapport les contributions issues d'une mission d'études menée au BETT en janvier 2008. Il y présente les grandes caractéristiques de ce salon et les différentes organisations, gouvernementales, privées ou associatives, qui concourent à la mise en oeuvre de la politique britannique des TICE.

Parallèlement, l'ambassade de France à Londres a publié le 1er février 2008 une note de veille scientifique "Le Web 2.0 et les universités au Royaume-Uni" :

L'adoption massive des outils du web 2.0 par les étudiants britanniques a incité les universités du Royaume-Uni à s'intéresser à ces évolutions. De nombreux rapports ont été publiés précisant les actions à mettre en place afin de les intégrer. Les deux premières parties de ce document rappellent quels sont les principaux outils du Web 2.0, la troisième partie donnant des exemples d'utilisation et des retours d'expériences d'universités britanniques :

  • Une nouvelle population d'étudiants
  • Etude comparative de trois universités : Leeds, Warwick et Brighton
  • La stratégie Web 2.0 de l'Université d'Edimbourg

L'auteur de la note s'appuie sur la consultation de quelques documents (dont celui d'Isabelle Dremeau, que j'ai évoqué ici le 20 janvier (à la fin de l'article Grenelle de l'environnement, donc e-formation )

Voici mes propres commentaires et idées

  • cela fait plusieurs sources l'information sur les TICE au Royaume Uni repérées et diffusés dans nos milieux en quelques jours ... ce qui montre que nos systèmes de veille existent et fonctionnent ! ... sachons nous en servir !
  • je crois qu'il y a beaucoup à apprendre à tous les niveaux à partir de la politique UK : profitons-en pour faire de l' "intelligence" (au sens anglais : veille stratégique afin de déboucher sur une amélioration des dispositifs français).
  • à partir de cet exemple, les UNT et/ou la SDTICE pourraient voir avec le ministère des affaires étrangères comment inscrire cet axe de veille dans les thèmes suivis par les services scientifiques des ambassades ... et avec nos réseaux nationaux comment traiter ces informations pour que cette veille soit suivie d'effets
  • Si les documents anglais peuvent faire avancer les esprits en France ("nul n'est prophète en son pays"), servons-nous en dans ce sens dans la communication sur les TICE : par exemple pour montrer à tous les employeurs (en particulier ceux qui sont dans les instances d'orientation des établissements de formation) que les "digital natives" sont à leurs portes.
  • les outils du web 2.0 devraient sans doute être pris en compte dans les C2i ; plus largement, des stratégies de formation à la maîtrise des différentes dimensions du travail collaboratif dans une organisation en réseau doivent absolument être développées (c'est la version 2010 des formations à la conduite de réunion, à la dynamique des groupes, de l'initiation aux sciences sociales, à la psychosociologie et à la sociologie du travail, etc ... qu'on suivait il y a 30 ou 40 ans).

1 commentaire:

Anonyme a dit…
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