Les rapport sont issus de rencontres lors du salon BETT 2008. Créé en 1985, le BETT est devenu l’un des plus importants salons internationaux des TICE et de l’Education numérique
- Alain Chaptal, chercheur dans le domaine des technologies éducatives à l’université Paris 8, a rédigé (à la demande du pôle de compétitivité des contenus numériques Cap Digital Paris Région) le rapport "TICE: Rule Britannia". Il y analyse en profondeur les politiques mises en oeuvre en Grande-Bretagne en matière de TICE.
- Voir un commentaire sur le blog de Georges-Louis Baron, professeur de sciences de l'éducation, spécialisé dans la question des technologies informatiques dans l'éducation et la formation, laboratoire EDA (Laboratoire ÉDucation et Apprentissages - EA 4071) de l'Université Paris Descartes.
- Il prolonge déébut juin sur le même sujet, par un commentaire de la journée du séminaire international TEMATICE du 28 mai sur le sujet "Technologies et pédagogies dans l’enseignement supérieur : le cas de l'Université Ouverte du Royaume Uni"
- Philippe Portelli, directeur des ressources et des Technologies au CNDP, a coordonné dans le second rapport les contributions issues d'une mission d'études menée au BETT en janvier 2008. Il y présente les grandes caractéristiques de ce salon et les différentes organisations, gouvernementales, privées ou associatives, qui concourent à la mise en oeuvre de la politique britannique des TICE.
L'adoption massive des outils du web 2.0 par les étudiants britanniques a incité les universités du Royaume-Uni à s'intéresser à ces évolutions. De nombreux rapports ont été publiés précisant les actions à mettre en place afin de les intégrer. Les deux premières parties de ce document rappellent quels sont les principaux outils du Web 2.0, la troisième partie donnant des exemples d'utilisation et des retours d'expériences d'universités britanniques :
- Une nouvelle population d'étudiants
- Etude comparative de trois universités : Leeds, Warwick et Brighton
- La stratégie Web 2.0 de l'Université d'Edimbourg
L'auteur de la note s'appuie sur la consultation de quelques documents (dont celui d'Isabelle Dremeau, que j'ai évoqué ici le 20 janvier (à la fin de l'article Grenelle de l'environnement, donc e-formation )
- Web 2.0 for Content Creation for Learning and Teaching in Higher Education, mai 2007, Tom Franklin de la société Franklin Consulting et Mark van Harmelen de l’university de Manchester ;
- What is Web 2.0 ? Ideas, technologies and implications for education, février 2007 Paul Anderson, JISC Technology & Standards Watch ;
- Web 2.0 Initiative : consultation report, mars 2007, Information Services de l’université d’Edimbourg ;
- Collaborative Software Tools and Web 2.0, août 2006, Information Services de l’université d’Edimbourg ;
- Panorama du web 2.0 pour la formation et l’éducation, décembre 2007, Isabelle DREMEAU ;
- Results and analysis of Web 2.0 services survey, juin 2007, Mr David White, JISC et l’université d’Oxford.
Voici mes propres commentaires et idées
- cela fait plusieurs sources l'information sur les TICE au Royaume Uni repérées et diffusés dans nos milieux en quelques jours ... ce qui montre que nos systèmes de veille existent et fonctionnent ! ... sachons nous en servir !
- je crois qu'il y a beaucoup à apprendre à tous les niveaux à partir de la politique UK : profitons-en pour faire de l' "intelligence" (au sens anglais : veille stratégique afin de déboucher sur une amélioration des dispositifs français).
- à partir de cet exemple, les UNT et/ou la SDTICE pourraient voir avec le ministère des affaires étrangères comment inscrire cet axe de veille dans les thèmes suivis par les services scientifiques des ambassades ... et avec nos réseaux nationaux comment traiter ces informations pour que cette veille soit suivie d'effets
- Si les documents anglais peuvent faire avancer les esprits en France ("nul n'est prophète en son pays"), servons-nous en dans ce sens dans la communication sur les TICE : par exemple pour montrer à tous les employeurs (en particulier ceux qui sont dans les instances d'orientation des établissements de formation) que les "digital natives" sont à leurs portes.
- les outils du web 2.0 devraient sans doute être pris en compte dans les C2i ; plus largement, des stratégies de formation à la maîtrise des différentes dimensions du travail collaboratif dans une organisation en réseau doivent absolument être développées (c'est la version 2010 des formations à la conduite de réunion, à la dynamique des groupes, de l'initiation aux sciences sociales, à la psychosociologie et à la sociologie du travail, etc ... qu'on suivait il y a 30 ou 40 ans).
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