Lieu : Cité des Sciences et de l'industrie, 75019 Paris
13 avril 2010
Publics :
a) Entreprises concernées par le développement du THD pour l'éducation et la formation, notamment « e.learning agencies », éditeurs de contenus ou d'environnements numériques d'information et de formation.
b) Institutions éducatives et formatives, publiques et privées, utilisant la e-formation.
c) Tout public intéressé à la problématique du THD et de son influence sur l'enseigner et l'apprendre par les environnements numériques.
Animation : Adrien Ferro, expert en stratégie de la e.formation, responsable du développement du master « Ingénierie de la e-formation » à la Faculté de Sciences Économiques, Université Rennes 1 et président de Novantura.
Préambule
La France s'est donnée, en octobre 2008, une ambition programme de développement de l'économie numérique, appelé « France Numérique 2012 ».
La France s'est donnée, en octobre 2008, une ambition programme de développement de l'économie numérique, appelé « France Numérique 2012 ».
Ce programme, en quatre volets
- accessibilité aux réseaux numériques très haut débit,
- développement de la production et de l'offre de contenus numériques,
- diversification des usages et des services numériques,
- renouvellement de la gouvernance et de l'écosystème de l'économie numérique
Si le volet 3 identifie clairement les usages numériques à développer dans le cadre de la formation initiale, il est beaucoup moins explicite pour ce qui est de la formation professionnelle (sauf sur les métiers de l'informatique) et de la professionnalisation tout au long de la vie et tout au long du travail.
Or, ces derniers aspects de l'apprendre sont appelés à un spectaculaire développement dans une multiplicité d'environnements numériques, notamment par l'arrivée dans les milieux professionnels de celle qu'il est coutume d'appeler la « génération Y » (ou « digito native ») et par la logique des usages non-économiques et non-institutionnels, en provenance de la sphère personnelle.
Cette journée cherchera à identifier tous les facteurs de progrès économique et social liés au développement des réponses, en terme d'accès et de services THD, pour la formation tout au long de la vie, de la formation initiale à la professionnalisation tout au long du travail.
Elle partira des témoignages d'institutions et d'entreprises, d'usagers et de producteurs de services THD et s'attachera à faire ressortir très concrètement les services et contenus attendus par les institutions, les organisations et les individus.
Elle permettra la réflexion sur un positionnement industriel « durable », capable de relever les défis de la transformation de l'enseignement et de l'apprentissage, portée par la révolution numérique.
Les objectifs généraux proposés :
a) identifier les composantes institutionnelles et industrielles de développement du THD, répondant aux politiques françaises de formation tout au long de la vie, notamment celles identifiés aux chapitres 3.4, 3.5, 3,6 (action 93 à 103 du plan de développement de l'économie numérique « France Numérique 2012 » (octobre 2008), mais également liés aux actions de formation moins formelles, à savoir le développement du serious game (action 62), ou encore des réseaux de savoirs (action 108)
b) repérer usages établis et expérimentations en cours, permettant de donner une lisibilité à l'évolution possible de l'offre basée sur le THD, à partir de besoins d'institutions, d'organisations, de collectivités territoriales et du publics privés.
Matinée : 10h00- 13h00
Présentation de la journée, par Adrien Ferro, responsable du développement du master « Ingénierie de la e.formation » à l'Université de Rennes 1 et président de Novantura.
Introduction de la journée : la plateforme THD et ses services
Thème : « Le THD, les institutions et services éducatifs : école, universités, organismes privés d'aide scolaire, parents d'élèves »
« Le THD dans l'enseignement. Cartes du territoire», par Adrien Ferro
Première partie : les témoignages.
Institutions éducatives et fournisseurs de services et de contenus éducatifs nous présenteront leurs activités, leurs projets et leur problématique très haut débit.
Intervenants :
- Jean BAYET, Responsable du Pôle Education Maxicours
- Philippe PERENNEZ, Directeur Général et R&D Navidis
- Damien ROUCOU, Directeur Erdenet
délégation aux usages de l'Internet, ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche (sous réserve) ; une Fédération de parents d'élèves de l'enseignement public (sous réserve)
Quelle industrialisation du savoir initial et universitaire ? Logique éditoriale ou logique de dispositif ?
Dans les milieux de l'éducation initiale deux logiques s'affrontent historiquement et continuent de s'affronter par le biais des « logiques » d'usages numériques.
- Une première logique, soutenue par une certaine conception du savoir académique, défend la primauté des contenus. Elle centre ses besoins numériques sur la production et la diffusion de contenu et depuis presque 25 ans a donné lieu à différents plans d'État, depuis le plan IPT (Informatique pour tous 1985) au dernier pour les Université Numériques (2009).
- Une deuxième logique défend la primauté des apprentissages. Elle milite pour des dispositifs riches en interactions sociales, en méthodes actives, donnant plus de place à l'apprenant acteur de son savoir. Elle centre ses besoins numériques sur le développement d'environnements numériques de travail (ENT) tutorés et collaboratifs.
Qu'en est-il aujourd'hui ? Ces divergences idéologiques et stratégiques sont encore d'actualité ? Comment les acteurs publics et privés de l'éducation initiale pensent orienter la stratégie d'appropriation du THD ? Comment comptent-ils prendre en compte l'expérience du passé ? Pour quels nouveaux services destinés aux enseignants, aux étudiants, aux familles ?
Après-midi : 14h30 - 17h30
Thème : « Le THD et la formation tout au long de la vie : de la formation professionnelle aux environnements numériques mobiles d'apprentissage tout au long de la vie, tout au long du travail ».
« Le THD dans la formation tout au long de la vie. Cartes du territoire», par Adrien Ferro
Première partie : Les témoignages.
Les intervenants :
- Jacques NAYMARK, directeur de TFS (Téléformation et savoirs), AFPA
- Yvon MINVEILLE, vigneron et créateur du Club Strategies
- Thomas RENAULT, Chargé de mission du développement numérique régional, Région Bretagne
- Vincent WARTELLE, PDG ISI
Deuxième partie. Le débat avec l'ensemble des intervenants de l'après-midi plus :
Ligue de l'enseignement (Sous réserve)
Les nouveaux territoires numériques de l'apprendre tout au long de la vie. Quels services numériques pour quels apprentissages tout au long de la vie ?
Dans le monde de la formation professionnelle d'adultes, le modèle de la formation scolaire reste encore présent, malgré l'alternance, l'autoformation assistée, le compagnonnage, et quelques autres dispositifs innovants.
Du côté de la e-formation, et notamment en entreprise, c'est le modèle de la diffusion de contenu à large échelle, majoritairement en autoformation non tutorée, qui a été le plus suivi.
Face au succès très mitigé de ce type de formation se sont développées des formes hybrides (blended learning) de formation, ou encore une modalité se voulant pédagogiquement spécifique, appuyé institutionnellement et intégrant obligatoirement le tutorat à distance : la FOAD (formation ouverte et à distance).
Aujourd'hui, ces modalités « historiques » semblent vouloir intégrer environnements collaboratifs de formation et serious games. Du moins, c'est ce qui est dit dans le « buzz » des acteurs de la e-formation et ce qui est identifié comme facteur de progrès par quelques institutions.
Qu'en est-il vraiment ? Ce que l'on appelle encore le e-learning va vraiment vers plus de pratiques immersives et sociales ? Il y a-t-il ouverture à d'autres environnements numériques d'apprentissage pour l'accueil d'un apprendre tout au long du travail, tout au long de la vie ? Quels nouveaux services et produits THD pourront venir en aide à ces ouvertures ?
Du côté de la e-formation, et notamment en entreprise, c'est le modèle de la diffusion de contenu à large échelle, majoritairement en autoformation non tutorée, qui a été le plus suivi.
Face au succès très mitigé de ce type de formation se sont développées des formes hybrides (blended learning) de formation, ou encore une modalité se voulant pédagogiquement spécifique, appuyé institutionnellement et intégrant obligatoirement le tutorat à distance : la FOAD (formation ouverte et à distance).
Aujourd'hui, ces modalités « historiques » semblent vouloir intégrer environnements collaboratifs de formation et serious games. Du moins, c'est ce qui est dit dans le « buzz » des acteurs de la e-formation et ce qui est identifié comme facteur de progrès par quelques institutions.
Qu'en est-il vraiment ? Ce que l'on appelle encore le e-learning va vraiment vers plus de pratiques immersives et sociales ? Il y a-t-il ouverture à d'autres environnements numériques d'apprentissage pour l'accueil d'un apprendre tout au long du travail, tout au long de la vie ? Quels nouveaux services et produits THD pourront venir en aide à ces ouvertures ?
Synthèse de la journée, par Adrien Ferro
Inscriptions :
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