jeudi 13 septembre 2007

Coup d'oeil sur les coulisses du projet "La Géomatique de A à Z"

J'ai profité du séminaire du 11 septembre pour continuer mes échanges avec Pascal Barbier, responsable du département "Enseignement électronique" (cellule TICE) de l'ENSG (et porteur du projet "La géomatique de A à Z" actuellement phase de montage).

Il est le responsable de cellule TICE avec lequel j'ai le plus d'échanges depuis plusieurs années : discuter avec Pascal et aller le voir au milieu de son environnement de travail me donne une compréhension plus concrète aussi bien du pilotage d'une politique TICE d'établissement que du quotidien d'une cellule TICE.

L'ENSG a affiché sa politique TICE à l'occasion de la création d'UNIT : dès le premier appel à projet, elle a présenté un dossier visant à introduire Scenari dans le processus de production de ressources pédagogiques numériques de l'école. Pascal est responsable de l'édition de La Lettre d'UNIT

Pour résumer, le département a trois axes de travail :
  • utilisation de Scenari pour le portage des supports de cours dans les formats enrichis qui sont ceux de la e-formation
  • développement de l'usage de la visioconférence (après l'équipement de salles et d'amphithéatres, cf. les travaux de l'association AURIF), avec un cas récent d'utilisation avec le Maroc
  • production de ressources vidéo utilisables en "multicasting" (situation de diffusion vers un petit nombre de destinataires et avec des possibilités d'interaction entre destinataires) et en "broadcasting" (vers un public large, sans informations remontantes).
Le quotidien de la cellule TICE est fait d'étapes dans ces axes, dont je glane des exemples à l'occasion de cette discussion :
J'en profite pour l'interroger sur le rôle du "schéma pivot UNIT" .

A travers cette question (relativement ésotérique, mais qui fait l'objet d'un investisssement particulier d'UNIT), on touche l'univers des "modèles XML" qui permettent à ces plateformes de gérer nos composants pédagogiques numérisés.


Je pense qu'il serait utile pour tous les partenaires de ces projets d'avoir une courte introduction à ces technologies, sous forme d'un module du genre "le XML pédagogique pour les nuls"

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Merci François de ces commentaires trés encourageants pour le travail réalisé à l'IGN/ ENSG.

Pour faire simple je dirais que l'ENSG à simplement comme objectifs d'être capable de former des personnes avec des moyens complémentaires à l'enseignement classique en utilisant pleinement les protocoles Internet et les caractèristiques du WEB 2.0.
Je rappelle la formation classique consiste simplement à regrouper dans une salle des personnes dotés de pre requis définis encadrées un enseignant qui connait les objectifs de formations.

La Formation à distance intégre les même concepts d'objectif de formation et d'évaluation associés a des prérequis.
Mais les moyens divergent!
Ces moyens peuvent être synchrone comme la visio conférence.. ou asynchrones comme des cours plus littéraux consultés sur une plate forme d'elearning.
( mais des cours "sympas" avec des images en couleur, voire des animations, des sons, des autoévaluations etc..)
En fait ce n'est pas le moyen technologique qui compte mais l'adéquation du moyen retenu avec la réalité terrain et l'intention pédagogique que l'on met derrière.

Simplement pour avoir une réponse adaptée au plus grand nombre de situations il faut être doté d'un arsenal de moyens technologiques ou chacun va avoir sa place à tenir.

Il ne faut pas pour autant "se regarder enseigner" mais être conscient que chaque mode technico-pédagogique employé est hélas susceptible d'échouer. Comme peuvent échouer des cours classiques dispensés dans une belle salle de classe.
Ce qui fera toujours la différence en matière d'enseignement c'est la compétence et la vivacité des hommes et des femmes qui encadrent et qui font vivre le dispositif.
A partir du moment où l'on est convaincu que l'humain reste le maillon déterminant de la chaîne d'enseignement à distance; il n'y à plus aucune raison de mépriser ou de ce méfier exagérément de ces modes de transmission du savoir et de l'expérience.
Pascal Barbier